PREFERER LA REUSSITE A LA DEMAGOGIE !

L’AUTONOMIE CA SE CONSTRUIT TRES TÔT : APRES L’ECOLE C’EST BIEN ET ON CONTINUE A APPRENDRE !

LA SALLE DE CINEMA ET DE THEATRE ENFIN AGREABLE !

ORGANISATION ET RESULTATS DES ELECTIONS

PAGE INTERNATIONALE : TEMOIGNAGES D’AILLEURS

ENSEIGNANTE EN MAURITANIE

Entretien avec Mme KANE, maman de Mohamed (CPB) et d’Amadou (GS). Mme KANE était enseignante en Mauritanie : ’J’avais une classe de 120 élèves et je leur apprenais le français en tant que langue seconde’. ’Les cours avaient lieu soit le matin (de 8h à 13h) soit l’après-midi (13h-18h), ceci afin de prendre en compte le nombre insuffisant d’enseignants’. ’Les élèves faisaient des exercices écrits et oraux et je leur apprenais les bases de la culture française et les règles de politesse : ’bonjour’, ’merci’, le fait aussi de regarder l’adulte lorsqu’on lui parle. En Mauritanie, les enfants doivent baisser les yeux et ne doivent jamais fixer un adulte. Pour ce faire, nous faisions des jeux théâtraux’. Ce que j’appréciais le plus c’est que les parents étaient derrière, ils me soutenaient dans ma tâche d’enseignante, ils étaient très motivés... les enfants aussi.’ J’enseignais à Nouakchott, la capitale, mais mon premier poste était une école en pleine brousse. Mon meilleur souvenir c’est lorsque j’ai eu beaucoup d’élèves qui ont réussi leur passage en 6e.’
Grande comme deux fois la France (+ 1 000 000 km²) la Mauritanie a trois millions d’habitants, une grande partie de son territoire est constituée par le désert du Sahara.

Entretien avec Mme Haddock-Guichenal, maman d’Elisa (CE2C) et d’Aline (GS). Mme Haddock-Guichenal travaille pour l’OCDE, elle est canadienne. ’Au Canada, le nombre d’élèves par classe est identique à celui que l’on trouve en France mais je crois que la principale différence est que les parents viennent naturellement dans l’école. Il n’y pas de conseil d’école, la coopération se fait de façon informelle et très détendue’. ’Mon meilleur souvenir d’élève est l’année de
la dernière classe : j’avais une enseignante qui concevait et réalisait plein de projets avec nous et c’était très motivant’.
Le Canada est grand comme 20 fois la France (10 000 000 de km²). 2e pays par sa superficie, il ne compte que 34 millions d’habitants et a donc une densité proche de celle de la Mauritanie. 11e puissance économique mondiale, il y fait bon vivre puisque le pays a le 3e Indice de Dévelopement Humain (IDH, variable du PNUD (ONU) qui tient compte de la richesse (PIB) mais aussi du niveau d’éducation et du nombre de médecins d’un pays. La France est au 10e rang, l’Allemagne au 22e rang)

Entretien avec Mme DJASHIASHVILI, maman de Déa (CPA) ’J’étais élève à Tbilissi, capitale de la Géorgie. En Georgie, tous les enfants apprennent à lire avec le même livre et les élèves n’ont cours que jusqu’à midi.’ ’L’après-midi, si les parents travaillent, les enfants peuvent rester à l’école pour faire des activités : du sport (foot, rugby, judo), de la danse traditionnelle notamment.Dans l’enseignement privé les enfants sont 15 par classe, dans l’enseignement public ils
sont autour de 25’. A partir de 10 ans les élèves ont classe jusqu’à 14h et ont 6 cours par jour avec un professeur par matière’. ’Les relations entre camarades de classe sont très fortes et on reste amis toute la vie’. ’A la maison il n’y a pas de nourrice ni de fille au pair, les parents consacrent beaucoup de temps à l’éducation des enfants. Les grands parents sont très présents et très actifs’. ’La vie est moins stressante qu’ici’. Le week-end est toujours consacré à des sorties en famille et avec les amis.’ ’Ce qui me manque le plus ici ce sont les relations entre voisins. Ici il n’est pas rare que les voisins de palier ne se connaissent pas. C’est inimaginable en Géorgie. A Tbilissi, on partageait souvent notre repas entre voisins, spontanément sans invitation préalable’.
La Géorgie est un pays d’Asie situé aux frontières de l’Europe de 69 000 km², un peu plus grand que l’Italie. Elle compte 4,5 millions d’habitants. Le sommet le plus élevé, l’Elbrouz,à la frontière russe, culmine à 5642m et nul n’a réussi à le gravir. Tblissi en est la capitale.

M. Pateyron a attiré l’attention des délégués sur le fait que certaines jardinières étaient trop abondamment arrosées. Un arrosage par semaine suffit, surtout en hiver, saison où les les plantes vivent au ralenti, même à l’intérieur. Sinon elles pourrissent.
Les délégués du CM2B demandent à ce que soit organisée une fusion des 5 terrains de football pour leur permettre de courir davantage. Ils proposent un roulement classe par classe sur la semaine (un match par récré). D’autres délégués remarquent que beaucoup de garçons forment des équipes interclasses ce qui rendrait la rotation classe par classe difficile. Par ailleurs ils indiquent que même s’il y avait deux fois plus de joueurs sur un terrain il y en aurait moins qu’actuellement sur 5 terrains. On passerait au mieux de 60 à 30 footballeurs. Que feraient les autres pendant ce temps ??? Ils demandent également que des buts soient installés. Le débat est renvoyé aux conseils de classes. La 2e proposition de changer les limites actuelles est impossible : nous avons eu assez de mal à obtenir de la mairie qu’elle accomplisse ce marquage pour lui demander de l’effacer et d’en faire un autre. Pour être pris au sérieux il faut rester sérieux. D’autres délégués demandent que le numéro des classes marquant l’emplacement des rangs soit refait : la mairie avait refusé de le faire et c’est le directeur qui l’avait réalisé. Ce marquage à la peinture blanche pourra être refait sur le même modèle.
Des déléguées trouvent injuste le fait que les toilettes soient bleues, elles veulent du rose. D’autres filles protestent, elle n’aiment pas le rose. M. Pateyron rappelle que si les toilettes sont peintes en bleu c’est que tout le rez de chaussée est bleu. Cela n’a rien à voir avec des couleurs de filles ou des couleurs de garçons. Le deuxième étage est tout rose et pour tout le monde ! D’autres demandent alors des toilettes multicolores pour que ce soit plus gai. M. Pateyron rappelle que la peinture coûte très cher et qu’il y a d’autres moyens plus simples de les décorer et surtout de les maintenir propres !!!

Au sein des conseils de classes les élèves et les maîtres seraient favorables aux fêtes si elles permettent effectivement de mieux apprendre. Pour le bal de fin d’année, des CM2 proposent que l’entrée soit réservée à ceux qui savent répondre à des questions du niveau CM2 (des divisions à 2 chiffres par exemple). En attendant d’en débattre, il faut préparer les autres fêtes, dont la soirée-poésie de décembre !
Les parents d’élèves pourraient être invités pour le conseil de délégués de la rentrée le 6 novembre. 19 délégués sont pour, 5 y sont opposés. Un autre conseil sur temps de classe sera intégralement consacré à la cantine avec le personnel de restauration, les surveillants et les animateurs.

RESPECT DU GOÛT DE CHACUN

Quelques élèves se plaignent d’être servis en viande à la cantine. M. Pateyron rappelle que la règle appliquée par les personnels est de servir tout ce qui est au menu et que ce sont les enfants qui choisissent l’entrée, le plat et le dessert. La liberté de manger ou de ne pas manger appartient aux enfants. Plusieurs enfants se sont plaints du fait que certains de leurs camarades voulaient les empêcher de manger de la viande et que d’autres se moquaient de ceux qui mangeaient du porc. M. Pateyron rappelle que chacun doit s’occuper de sa propre assiette et respecter les goûts des autres. Toute remarque d’un élève sur le choix d’un autre sera sanctionnée. Chacun doit pouvoir manger ou ne pas manger ce qu’il veut sans avoir à se justifier.